SAINT BARTHELEMY D'AGENAIS : JUAN DE LERIDA

La Communauté de Communes Trec-et-Gupie et Staccato
présentent

SAMEDI 6 DECEMBRE
Centre Culturel - 21H00



Issu de la diaspora gitane espagnole, JUAN DE LERIDA est emblématique d'une génération qui n'a pas oublié ses racines, mais qui s'est aussi tourné avec enthousiasme vers les musiques actuelles.
Exceptionnel guitariste et visionnaire musical, ses créations défient les cadres du flamenco traditionnel et donnent naissance à un projet original dans lequel l'ouverture sur les styles contemporains constitue un véritable leitmotiv. Sur scène, il est accompagné par les siens, et s'entoure également de musiciens d'horizons plus lointains (classique, free-jazz, musique de l'Est). S'inspirant tantôt d'un patrimoine ancestral, tantôt de sonorités modernes, Juan De Lérida propose un flamenco libre et sincère, où l'esprit de transgression s'allie à la fierté gitane.
La musique d’un grand musicien et compositeur du Flamenco Nuevo.


2008 : Album Quimeras (Le Chant du Monde / Harmonia Mundi)
La musique de Juan De Lérida est à la fois dansante, festive, émouvante et libre. Et, en fin de compte, à travers le traitement musical des chansons de cet album, c'est l'Espagne gitane qui voyage, croise d'autres musiques qu'elle enrichit de son propre souffle, leur offrant comme un cadeau sa singulière respiration et son amour de l'espace.
Laissez vous traverser, laissez vous transporter, voilà le message ultime que nous délivre ces quelques chansons si adroitement ciselées. La musique est porteuse d'une respiration universelle et d'une générosité qui nous ensoleille. La famille joue un rôle essentiel dans l'expression musicale de Juan. Elle est très présente dans ce groupe puisque Jason Cortes, Felipé Hernandez, David, Marcelino et Tana Claveria ont tous des liens de parenté. Si l'on rajoute à cette structure de base un authentique musicien de jazz (Olivier Battle), une violoniste aussi à l'aise dans le répertoire classique que le swing ou le jazz manouche (Caroline Bugala), et une percussionniste d'origine hongroise (Viviane Szabo), capable aussi bien de chanter que de jouer de la darbouka ou du bouzouki, on obtient un groupe potentiellement capable d'aborder tous les rivages musicaux avec délicatesse autant qu'avec vivacité et énergie. Le flamenco sert alors de fil rouge à l'ensemble, il en synthétise les talents afin d'en exprimer l'énergie et l'authenticité sans jamais y perdre son âme. Il n'est pas étonnant que ce soit un autodidacte qui produise une telle musique. L'apprentissage a tendance à brider l'inspiration plus qu'il ne la développe et il faut souvent tout oublier avant de pouvoir créer soi-même. L'autodidacte n'a pas ce problème puisqu'il n'apprend et ne retient que ce qui lui est indispensable et ose souvent ce que d'autres musiciens seraient incapables d'imaginer. Il n'est pas étonnant non plus que ce soit un expatrié qui nous propose cette musique de l'intégration où les influences se combinent avec un tel bonheur afin de produire cette musique aérée et sereine, langoureuse, délicate, sensible, tendre et énergique, incisive, brillante, voluptueuse, exaltante, entraînante, swingante, dansante, frénétique, vibrante et apaisante à la fois, d'où s'exhale un érotisme subtil et sublimé aux multiples parfums, pleine de la jeunesse éternelle des itinérants, vivante de ses racines autant que de son avenir. -Rémi Raemackers-

Presse 2007 :
-L'équipe de Jazz-Letter.com-
Sur l'estrade un Ibère à l'air austère, une guitare, un second guitariste... et le feu d'artifice commence. Une heure et quart de flamenco jazz... Ca veut dire quoi Flamenco Jazz ? Si ce n'est qu'il s'agit de composition et pas de standard du genre. De la world-music pas électrifiée. Deux morceaux à deux guitares puis le reste de la tribu vient les épauler, 1 chanteur, 1 percussionniste (cajon), 1 bassiste et une choriste.
Les morceaux s'enchaînent à un rythme endiablé. La virtuosité de Juan De Lerida va crescendo. Un beau spectacle captivant.
-La Tribune / Le Progrès-
C’est du jazz empreint de flamenco, ou inversement. En tous cas, quelque chose plein de surprises. Et pour ce qui de surprises, il n’y a pas eu d’erreur. Les artistes ont proposé une histoire de famille, de gitans d’origine espagnole bercés de musique et solidaires depuis leur plus tendre enfance, une histoire d’ouverture puisque les volontés affichées de Juan de Lérida prônent l’accès au monde et aux styles. Juan de Lerida n’a plus de preuves à faire. Le public est acquis, même plus que ça : il est sous le charme et rivalise d’énergie à chaque applaudissement. Laissons-nous bercer jusqu’au bout. En sortant, le corps vibre encore de ces guitares suractives. Même le silence paraît bien fade après tout ça.
-De Volkskrant - magazine national hollandais-
Flamenco of De Lerida sounds like adventurous jazz. The only reason that Juan de Lerida is not yet recognized as one of the worlds greatest flamenco players, is the fact that he haven't signed a record contract. De Lerida has the looks of a genuine gitano from Aragon, the region where his parents were born. He was born in France, and besides his fabulous instrumental skills maybe that is the reason for his originality. Far away from flamenco cities like Cordoba, he developed his own original approach of this popular genre. (...)(...) the concert had the adventurous style of a jazz concert without copying its idiom.


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