MIRAMONT DE GUYENNE : KABU KI BUDDAH & PEDRO DE LA HOYA

SAMEDI 20 DECEMBRE
Local Staccato - 21H00


PEDRO DE LA HOYA en 15 rounds :
1- Je suis un homme orchestre
2- Je joue de plein d’instrument à la fois
3- Je joue mal de chaque instrument
4- Je chante faux
5- Je vous emmerde, je chante moins faux que Renaud
6- Je parle vaguement espagnol
6(bis)- soy un hombre-orquesta
6(ter)- C’était un exemple
7- Je fais de la boxe à mes heures perdues
8- Je n’ai pas d’heures perdues
9- Je suis également batteur/tromboniste chez Kabu Ki Buddah
10- Les autres membres de Kabu Ki Buddah chantent plus juste que moi
11- C’est dire si ils chantent mieux que Renaud
12- Venez m’entendre
13- S’il vous plait
14- Je suis bankable
15- La preuve en direct chez Staccato !
www.myspace.com/mellamopedrodelahoya


Les KABU KI BUDDAH reviennent enfin avec un nouvel album, Life Is A Picnic, après une longue période de stand-by mise à profit par chacun de ses trois membres pour couver ses projets respectifs, la vie n'est pas toujours la salope que l'on croit. Profitons-en ! semblent même dire les Kabu Ki Buddah tant la musique du groupe est toujours aussi remplie d'humour potache (avec des titres de chansons que même Jean Roucas n'aurait pas osé : Vomi Mathy…), de blagues stupides, de rip off grotesques (le début du très samianien Self Destruction But With Style ou un vieux hit disco sur Queens Of The Pump Age) et d'un côté festif qui nous replonge directement dans le bain alternatif franco-franchouillard de la fin des années 80. Seulement, à toutes celles et tous ceux que ce côté bas du slip déplaisaient jusqu'ici, il faut préciser que les Kabu Ki Buddah ont mis les petits plats dans les grands, pour leur pique-nique ils ont bien amené de la bière tiède mais les sandwichs sont savoureux et la nappe est belle. Les voix masculines sont bien mieux qu'auparavant (belles lignes sur Brown Town ou Dead Trumpet) et à l'image de celle de la batteuse/violoncelliste donnent un léger plus dans l'émotion poignante, font davantage ressortir le côté folklore européen du trio -entre un The Ex balkanique et un Stooge mélancolique-, côté qui prend le dessus sur l'aspect proutophile du reste. En clair, moins de Washington Dead Cats et d'Endimanchés, plus de De Kift. Quelques perles mélodiques surnagent (Life Is Shit, Sometimes), on note une utilisation intensive de l'orgue, le violoncelle fait des ravages, la voix d'Hasmig aussi (elle devrait chanter un peu plus…), le trombone sait se faire caressant tandis que la basse maintient tout le monde dans la bonne direction. Finalement, avec un tel résultat, ils ont eu raison de prendre autant leur temps et donneraient presque envie de traîner toute la journée en survêt, le nez en l'air, juste à rien foutre. Chouette programme !
Haz (15/11/2008)
www.kabukibuddah.blogspot.com
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