Cambes : EDGAR DE L'EST, KOKOLO AFROBEAT ORCHESTRA, LES POCH'TRONS



SAMEDI 2 AVRIL
21h00 - Salle des Fêtes

La Communauté de Communes du Pays de Lauzun, la Commune de Cambes, le Comité des Fêtes de Cambes

et Staccato présentent

EDGAR DE L’EST (chanson française)


KOKOLO AFROBEAT ORCHESTRA (afrobeat, funk – New York)


LES POCH’TRONS (fanfare tout-terrain)



Edgar de l'Est est de retour !

Premier groupe à avoir joué pour Staccato en mars 96, Edgar de l'Est s’est reformé à point nommé pour les 15 ans de l’association !

Désormais en trio avec Edgar Daguier (chant, guitare, sampler), Isabelle Becker (chant) et Eric Moncoucut (clarinette), le groupe revient dans la danse avec quelques concerts dans des salles déjà pleines et un tout nouveau répertoire, en plus des chansons qui ont marqué son histoire, ils en ont bel et bien fini avec les vacances...

Edgar de l’Est a vu le jour en 1992. Isabelle Becker et Edgar Daguier les co-fondateurs étant subtilement cachés derrière ce jeu de mot ferroviaire. Sur scène, c’était elle qui d’une voix pleine d’émotion donnait ses premiers frissons à un public conquis. Ils furent bientôt rejoints par François Boirie au violon, Philippe Martin à la basse et Denis Barthe (Noir désir) à la batterie. L'année 1995 verra naître un premier album La berlue, suivi d’une tournée hexagonale partagée avec des artistes prestigieux (Les Têtes Raides, Noir Désir). Les portes des plus grands festivals s’ouvrent alors à eux (Les Francofolies, le Printemps de Bourges). Après Ces jours-ci en 1999, l'album de la confirmation, le point d’orgue arrivera en 2002 avec le troisième opus Les vacances unanimement salué par une critique dithyrambique. Des dates seront notamment partagées avec Les Têtes Raides, Arno, Yann Tiersen, Les Wampas, etc… et on se rappelle ici toujours avec émotion d’un avant-dernier concert mémorable donné au Château de Duras en juin 2002… Ce ne fût heureusement qu’une longue parenthèse qui s’est refermée en Octobre 2010 au CAT à Bordeaux. Retrouvailles avec la scène, album en prévision... Aux vues des salles remplies lors des quelques récents concerts effectués, il semble évident qu'Edgar de L'Est n'a rien perdu de sa popularité... Les années passent, un nouveau répertoire se met en place et au final la magie est toujours présente.

Après ce morceau de choix, l’intermède sera assuré par la fanfare locale tout-terrain Les Poch’Trons, autre habitué historique des programmations made in Staccato.

Et la soirée ne sera pas terminée, puisqu’un autre groupe, et pas des moindres, est au menu : le Kokolo Afrobeat Orchestra en provenance de New York, en tournée française actuellement. Dès ses débuts cette formation a su développer un groove incroyable en réunissant l'énergie du hip-hop, la sophistication du funk et la nébuleuse latin jazz, le tout noyé dans un mælstrom de puissance Afrobeat. Ces 7 Newyorkais nous délivrent de la musique pour danser mais aussi pour penser, car à l'instar du Maître Fela, le discours aux revendications sociales et politiques est bien là.


Entrée : 10 € plein tarif / 8 € adh. Staccato / gratuit – de 12 ans

Rens. & réservations au 05 53 83 05 02

Buvette sur place, soupe offerte par le Comité des Fêtes de Cambes à l’issue de la soirée

Miramont de Guyenne : BINARY AUDIO MISFITS, JARH

SOIREE HIP HOP


SAMEDI 19 MARS


21h00 - Jardin de Staccato (sous chapiteau)


MIRAMONT DE GUYENNE





BINARY AUDIO MISFITS (hip hop – Toulouse/Texas)

Sur les traces de La Caution, Psykick Lyrikah ou bien encore Zone Libre vs Casey & B.James, le projet original hip hop rock B.A.M se pose à Miramont...


Cela commença comme une belle histoire myspacienne. Expérience (groupe fondé en 2000 sur les cendres de Diabologum, qui mêle Rock, Hip Hop, samples inattendus et voix mi-scandées, mi-chantées) s’est mis en tête de renforcer son univers. Friands de sonorités Hip Hop qui ne trichent pas (collaborations avec Arm de Psykick Lyrikah ou La Caution par le passé) les EXP ont fouiné, arpenté les dédales de Myspace avec l’unique envie de voir leurs acquis se carapater, histoire de se remettre en danger, une fois de plus.

Aventureux, les Expérience se sont toujours trouvés à califourchon : brûler l’héritage de cette culture alternative cliente de sa propre rébellion, ou au contraire assumer leur statut de groupe noisy lettré. Après une multitude de clics sur la toile, ils ont été séduits par The Word Association, des MC's texans ayant bien révisé les leçons des 90’S : une époque où il suffisait d’un micro pour se faire entendre, où il suffisait d’une platine et d’une culture musicale pour habiller ses histoires, tout en étant bien dans leur siècle, où le Hip-Hop n'est plus replié sur lui-même mais au contraire ouvert à tout métissage improbable. Pour trouver les références de ce collectif, autant tout de suite aller piocher chez les labels Def Jux ou Rhymesayers, garants d'un Hip Hop indépendant contemporain, qui sans oublier ses racines regarde devant et plutôt loin devant.

Le résultat dépasse le cadre du flirt. Un projet concret naît : Binary Audio Misfits, tentative audacieuse d’allier ces deux approches musicales. On ne peut cataloguer pour autant ce processus d’échange comme un parcours de hasard heureux. Le hasard n’est souvent là que pour livrer une excuse aux feignants. Dans un premier temps virtuel, les échanges de fichiers furent fiévreux. Texas-Toulouse, une aridité du sud, une histoire en parallèle qui nourrit un dogme clair : pas de superflu. Les premiers tests sont vite concluants : le flow des texans se confronte à la plume, aux beats lourds et aux guitares incisives des français, les deux langues n'étant qu’une des multiples possibilités pour faire sonner ce mélange atypique anormalement évident. Les groupes se rencontrent physiquement au Texas en décembre 2007, alors qu'Expérience est aux Etats-Unis pour enregistrer son quatrième disque. Le courant passe et ils décident de pousser jusqu’à l’album cette récréation sérieuse. Les échanges de fichiers s'intensifient (merci yousendit) jusqu'à fin 2008. C'est alors que la machine s'emballe : sortie d'un premier EP Brain Drain Generation, présentation au festival itinérant Génériq suite à une invitation/résidence à la Cartonnerie de Reims comme support du projet Vortex : Nous sommes partout (carte blanche laissée à Michel Cloup d’EXP). Après le virtuel, nous voici bien dans le réel. Les deux formations découvrent qu'ils ont aussi autre chose en commun : une énergie scénique sauvage. Précédés d'une réputation flatteuse suite à cette tournée en 2009 d'une quinzaine de dates (France, Canada et USA dont le fameux South By South West d'Austin), la magie des B.A.M fonctionne à l'identique sur ce premier disque bâtard, qui aura sa place dans votre discographie entre Check your head des Beastie Boys et Orange du Blues Explosion, non loin d'un Cannibal Ox ou d'un Dälek. Au-delà du concept transcontinental, il ne ressort que l’évidence de ce premier album pourtant sinueux et foisonnant. Des nappes sonores électroniques, passant de l’IDM aux beats sombres et apocalyptiques, des guitares tantôt mélodiques, tantôt déviantes, du groove aussi bien old school que décalé, surélevés par la précision des flows des 3 Mc’s (Jaysin, Muggzy Flowz et Omari Kamau), rarement le Hip Hop aura fait autant de place aux velléités rebelles du rock à tendance bruitiste, rarement la contestation aura séduit avec tant de tact la poésie. La rage contenue des EXP se fait chahuter par le trop plein de jeunesse des Américains.

Le projet Binary Audio Misfits est un sabotage aux antipodes du Néo-Métal et de la fusion classique Rock / Hip Hop. Les B.A.M prônent la cohabitation avant tout. J’ai l’impression que les derniers visionnaires sont tous auteurs de science-fiction nous claque-t-on en plein milieu d’album. La formule résume bien le sentiment né à l’écoute de ce disque. La fusion est trop évidente pour oser parler de fusion. I want to believe fut le mantra de la fin des années 90, nous y croyons encore pourrait être celui des années 2000.


La première partie sera assurée par le jeune et prometteur miramontais JARH.


Né en 1992, Aurélien rappe depuis l'âge de 10 ans. Il dit de son enfance que la haine était en lui et n'en sortait pas. Le hip hop lui a permis de se libérer comme il le clame dans son morceau j'me rapel. Sans plan de carrière, il consacre néanmoins du temps à son projet, échange avec d'autres rappeurs amateurs, et enregistre ses sons en totale autonomie. Ce sera là une de ses toutes premières apparitions sur scène. A découvrir et à soutenir comme il se doit !



Entrée : 7€ plein tarif / 5€ tarif adhérent