JEUDI 19 NOVEMBRE
Le Rocksane - 21h00
BERGERAC
CHAPELIER FOU
A mi-chemin entre Pierrot lunaire et savant fantaisiste, CHAPELIER FOU invente des formes nouvelles à partir d'un matériau tout en sensibilité. Entre violon, ordinateur et claviers, ce solitaire s'épanouit sur des ambiances propices à la rêverie.
Artiste Découverte Electro du Printemps de Bourges et de la Fnac 2008
Artiste Repérages Eurockéennes 2009
A mi-chemin entre Pierrot lunaire et savant fantaisiste, CHAPELIER FOU invente des formes nouvelles à partir d'un matériau tout en sensibilité. Entre violon, ordinateur et claviers, ce solitaire s'épanouit sur des ambiances propices à la rêverie.
Artiste Découverte Electro du Printemps de Bourges et de la Fnac 2008
Artiste Repérages Eurockéennes 2009
C'est avec le violon que tout a commencé, à l'âge de six ans. Tout s'est vite enchaîné : j'entre au conservatoire de Metz, où je fais mes classes en formation musicale, violon puis clavecin. Tout se passe plutôt bien jusqu'à ce que je me refuse à me conformer à la stupidité des examens. Je jette alors l'éponge, mais sans pour autant abandonner la musique : je commence à jouer dans quelques groupes, souvent en tant que violoniste.
A la fin du lycée, je suis soudain attiré de nouveau par le conservatoire. J'y vois le moyen d'approfondir mes connaissances musicales générales. Je me réinscris donc, mais uniquement dans les disciplines théoriques (formation musicale, analyse, écriture).
Dans le même temps, je découvre et je pratique la musique sur ordinateur. Je me passionne très vite pour le sampling, le collage et le montage. Ainsi, je compose une multitude de morceaux constitués presque exclusivement de samples : je pioche allègrement dans le répertoire classique du vingtième siècle (Debussy, Ravel, Stravinsky, Bartok…), dans le vieux jazz, mais aussi dans les musiques du monde entier.
Après le bac, et après une tentative avortée en fac de mathématiques et informatique, j'intègre la fac de musicologie. J'irai jusqu'en maîtrise, mais sans l'obtenir, par paresse…
Musicalement, au début, j'intègre très souvent des voix samplées à mes morceaux, en créant ainsi des narrations sans queues ni tête. C'est en samplant des enregistrements d'Alice au Pays des Merveilles que j'emprunte le pseudonyme de Chapelier Fou.
En 2005, alors que mes morceaux circulaient pas mal, sous le manteau, j'ai ressenti le besoin de faire des concerts. Cette décision a été un grand tournant. C'est, pour moi, le retour à l'instrument. Depuis, ma préoccupation n'a cessé de tourner autour du moyen de rendre vivant un concert électronique. J'ai toujours critiqué les artistes qui appuient sur la barre espace de leur ordinateur pour lancer un morceau et qui ensuite tournent des boutons.
J'ai du, pour éviter ces écueils, trouver mes solutions : en concert, je boucle mes instruments (violon, mandoline, guitare et claviers) en direct et je séquence mes morceaux à la main, sur le vif, avec une machine que j'ai fabriqué à cet effet. Il va sans dire que le fait de jouer en live a énormément influé sur la composition de mes morceaux.
A la fin du lycée, je suis soudain attiré de nouveau par le conservatoire. J'y vois le moyen d'approfondir mes connaissances musicales générales. Je me réinscris donc, mais uniquement dans les disciplines théoriques (formation musicale, analyse, écriture).
Dans le même temps, je découvre et je pratique la musique sur ordinateur. Je me passionne très vite pour le sampling, le collage et le montage. Ainsi, je compose une multitude de morceaux constitués presque exclusivement de samples : je pioche allègrement dans le répertoire classique du vingtième siècle (Debussy, Ravel, Stravinsky, Bartok…), dans le vieux jazz, mais aussi dans les musiques du monde entier.
Après le bac, et après une tentative avortée en fac de mathématiques et informatique, j'intègre la fac de musicologie. J'irai jusqu'en maîtrise, mais sans l'obtenir, par paresse…
Musicalement, au début, j'intègre très souvent des voix samplées à mes morceaux, en créant ainsi des narrations sans queues ni tête. C'est en samplant des enregistrements d'Alice au Pays des Merveilles que j'emprunte le pseudonyme de Chapelier Fou.
En 2005, alors que mes morceaux circulaient pas mal, sous le manteau, j'ai ressenti le besoin de faire des concerts. Cette décision a été un grand tournant. C'est, pour moi, le retour à l'instrument. Depuis, ma préoccupation n'a cessé de tourner autour du moyen de rendre vivant un concert électronique. J'ai toujours critiqué les artistes qui appuient sur la barre espace de leur ordinateur pour lancer un morceau et qui ensuite tournent des boutons.
J'ai du, pour éviter ces écueils, trouver mes solutions : en concert, je boucle mes instruments (violon, mandoline, guitare et claviers) en direct et je séquence mes morceaux à la main, sur le vif, avec une machine que j'ai fabriqué à cet effet. Il va sans dire que le fait de jouer en live a énormément influé sur la composition de mes morceaux.
Après les grands espaces de L’Horizon et le lyrisme de la longue tournée qui a suivi, il revient avec un disque enregistré en solo à la maison, comme l’était son premier album, il y a seize ans. Mais, entretemps, le jeune homme aux chansons décharnées est devenu un des talents les plus affirmés de la scène française.
Il explique : Dans ce disque, il y a l’idée de revenir à un fonctionnement solitaire, à cette nuance près que maintenant il y a quelques personnes susceptibles de m’écouter. Et aussi que je ne veux pas jouer sur une fragilité, sur une neutralité du chant. J’ai voulu savoir ce que je peux donner maintenant, à domicile, avec des instruments qui ressemblent peu ou prou aux instruments que j’avais avant, et avec quinze ans d’expérience musicale.
Autrement dit, La Musique dévoile un DOMINIQUE A à la fois plus singulier et plus accessible que jamais. Il a toujours ses mélodies qui sinuent en peu de notes, sa voix chaude au lyrisme un peu désenchanté, son regard oblique et incisif sur notre monde, on se fait saisir par des refrains diablement séduisants, on se trouve à la fin de l’écoute avec des airs plein la tête… Oui, ça ressemble à de la pop, mais une pop raffinée et brute à la fois, une pop enjouée, rigoriste, radieuse, nordique, mélodieuse, trapue, généreuse…
Pour éclairer, pour compléter, pour accompagner La Musique auprès de ses fidèles, DOMINIQUE A sort aussi La Matière : La Musique est un disque plus cohérent. Je voulais un second disque qui soit une auberge espagnole, avec des chansons très différentes les unes des autres. Au huitième album, je me dis que ce ne serait pas mal que ceux qui ne m’aiment pas puissent un jour m’aimer. On peut s’intéresser à ce que je fais en arrivant par La Musique. La Matière est pour les gens qui me suivent déjà !
www.myspace.com/chapelierfou
www.myspace.com/dominiquea
www.dominiquea.com
www.myspace.com/lerocksane
Entrée : 18€ adhérents / 20€ en location / 22€ sur place
Rens.: 05 53 63 03 70
co-prod Overlook - Staccato - Ville de Bergerac