TELEGRAM + WALLACE au 180 à Ste Bazeille !

SAMEDI 18 MARS À SAINTE BAZEILLE 
20H30 – SALLE LE 180
Staccato et le 180 présentent
TELEGRAM + WALLACE en concert
Complices et amis de longue date de Staccato, fondateurs et chanteurs historiques du groupe Les Hurlements d'Léo, Laurent Kebous et Erwan Wallace se retrouveront sur la scène du 180 pour présenter leurs nouveaux projets.
TELEGRAM :
Quatre musiciens. Du Montmartre de Paris ou du Raval de Barcelonne, d'est en ouest, du nord au sud. Un regard, un désir complice, une même envie de jouer ensemble, une même envie d'échappée belle au gré de leurs influences, de leurs parcours, une même envie de mêler leurs identités sur une même carte, celle d'une musique ouverte aux quatre vents d'une planète en éveil. De la world, du folk, mais aussi du rock et de l'acoustique ballade. L'évidence de la convergence, le pari de la conjugaison.
Les voyages et les héritages de chacun vont colorer le voyage, les rencontres aussi. Sur les scènes de Paris et d'ailleurs, des musiciens-frères, des voix-soeurs, des compagnons de route d'un bout de vie et d'une chanson. C'est Melissmell qui enrage le blues hispanique « L'enclume des jours » de sa voix bouleversante, c'est Arno Futur qui chevauche le punk-sombre et lumineux des « Ornières », c'est Aurélia Campione (La Cafetera Roja) qui dialogue en anglais avec Laurent sur « Houmama », c'est Johnny Montreuil qui le rejoint pour une country-folk « Addiction » bien Cash comme un autre Johnny. C'est Twan (toujours de la Cafetera Roja) qui vient poser son slam allemand sur une magique version réinventée de « I'm your man » de Leonard Cohen. Accueillant les amis de passage, le quarteron balise aussi son premier disque d'hommages inspirés, jamais convenus. Après la cavalcade soul-funk de Gloria Jones, la pointilliste new wave de Soft Cell, le gothique musclé de Marylin Manson, le « tainted love » de Télégram ose le violoncelle en intro avant un crescendo emballant. Et pour boucler la douzaine de haltes qui sont autant de paysages changeants, un salut fondateur au grand Serge, référence commune et indiscutable, par cet « Overseas telegram » qui donne son nom au groupe. Et aussi les espagnoles et électriques guitares de Napo Romero (Mano Solo, Frères Misères, Flor del Fango), la batterie de Nico des Hurlements d'Léo, la plume d'Erwan Wallace sur « Les louanges des rouages ».
La maison de Télégram a la porte grande ouverte sans jamais oublier ce qu'il est : un jeune groupe sur le fil de l'émotion, qu'elle vienne de l'énergie d'une résistance, de la beauté du sentiment, de la douceur d'une mélodie. Un petit monde ouvert sur le grand, à savourer non-stop.

WALLACE (1ère partie):
Si pour certains la vie est, ou n'est pas un petit grand fleuve tranquille, la vie de R1 Wallace (Erwan Naour pour l'état civil) est un long canal plein d'écluses... Et comme le disait Pierre-Paul Riquet, le constructeur du Canal du Midi mourant quelques kilomètres avant d'atteindre Sète et sa Méditerranée rêvée, écluser est nécessaire quand on se bat contre des hauts et des bas et des bas et des hauts, à eux la plaine sétoise !
Sa rencontre avec Bertille Fraisse lors d'une collaboration musicale en 2013 sera déterminante dans l'élaboration de ce projet. Celle-ci l'encourage dans sa volonté de monter un répertoire plus personnel où ses mots et sa voix trouveront en écho une ambiance filiale de musique de chambre. Pour cela, elle lui présente son frangin de conservatoire Nicolas Grosso, brillant guitariste nourri à Brian Setzer et tenant Django Reinhardt pour Maître. R1 leur amène, à eux instrumentistes hors pairs, sa poésir brute de coffre. Et le mariage est réussi. Un grain de voix qui ferait passer le papier de verre et la toile émeri pour du velours ou de la soie, tout en laissant une place à chacun, chacune de ces textures.
« Je supplie la lame qu'elle soit bien tranchante cette fois... »
Ce premier album de Wallace commece comme finit l'Etranger de Camus... Camus l'homme de la révolte et de l'absurde. Un album de chanson française puisqu'on y parle la langue de Rabelais, « Mon cul » ou celle de Prévert « C'était toi » et bien d'autres. De Villon à Brassens...
De la chanson française avec une couleur sonore inimitable, quelques grammes de rage, de tendresse, du violon, des guitares manouches ou énervées, des synthétiseurs, Wallace a de la gueule et du chien.
 SAMEDI 18 MARS – Château Rouge / Le 180 à SAINTE BAZEILLE
Entrée générale : 10 €
Ouverture des portes à 19h30 / Petite restauration sur place / Concert à partir de 20h30
Renseignements et réservations au 06 28 33 54 10