NOUVEAU CONCERT IMMANQUABLE...VEND 22 MAI - MEILHAN SUR GARONNE- DANYEL WARO + PAÏANKE

VENDREDI 22 MAI – MEILHAN SUR GARONNE

STACCATO présente avec le soutien de VAL DE GARONNE AGGLOMERATION

DANYEL WARO + PAÏANKÉ (1ère partie)


DANYEL WARO (La Réunion):

Danyèl Waro est resté fidèle à la tradition acoustique du maloya, le blues de la Réunion, et il en est le "héros" reconnu. Musicien et poète, il sait faire chanter le créole avec une émotion sans pareil: "Pour moi le maloya, c'est d'abord le mot", précise-t-il. "Je cherche la cadence, l'image, le rythme dans le mot. Grâce au maloya, j'ai pris du recul par rapport à la philosophie cartésienne, aux jugements trop conceptuels. Le maloya m'a remis en accord avec la Réunion, avec les gens, avec notre langue".
Longtemps occulté, le maloya a été relancé dans les années 70 par les mouvements indépendantistes avant de renaître dans les années 80. Et Danyel Waro a su avec talent permettre au maloya de retrouver son sens originel et porter un message de révolte, d'espoir et de courage en faisant prendre conscience à de nombreux Réunionnais de l'importance de leur patrimoine culturel. En créole, il dénonce les nouvelles formes de dépendances qui ligotent encore l’île à l’état français.
Danyel Waro cisèle ses mots avec le même soin, le même amour des choses bien faites qu'il peaufine les instruments en les fabriquant : le kayanm, un instrument plat fabriqué à partir de
tiges de fleurs de canne et rempli de graines de safran sauvage, le bob fait d'une corde tendue
sur un arc et d'une calebasse comme caisse de résonance, et le roulèr, gros tambour monté à partir d'une barrique de rhum sur laquelle on tend une peau de boeuf.
Comme l’écrit Richard Robert, (dans Les Inrockuptibles) : « La rage abrupte, la tranchante sagesse de ses textes se marient dans une forme de transe qui n’est pas vécue comme une fuite, une perte contrôlée volontaire de l’esprit et des sens, mais au contraire comme la recherche d’une clairvoyance supérieure, unissant dans un même élan la pensée, la parole et le geste ». Perpétuel insoumis, Danyel Waro met en avant sa « batarsité », titre d’une de ses chansons emblématiques écrite en 1987. Ni blanc, ni noir, le Réunionnais est « tortiyé kaf yab malbar » (mélangé noir blanc indien) : si la recherche de son origine l’emmène dans une impasse, l’addition de tous ces mélanges fait sa force.
Son dernier enregistrement studio, « Aou Amwin » (littéralement : « De toi à moi »), est un double CD qui résonne de toute la spiritualité de cet artiste hors pair et qui a reçu le Grand Prix de l’Académie Charles Cros en 2010. On y retrouve des collaborations avec le groupe de polyphonie corse A Filetta (sur 3 titres) et avec Tumi et son flow soyeux (le leader du groupe Tumi & the Volume) pour une reprise de Mandela, un des morceaux fétiches de Danyel Waro.

1ère partie : PAÏANKÉ (world metiss music - Agen)

"Païanké" est le nom de l'oiseau de l'Océan Indien, symbole de la Liberté mais c'est aussi le nom de la formation musicale menée par le chanteur-guitariste Antonio Russie, tout droit venu de l'Île Maurice. Leurs compositions hybrides d'influences, entre segga, reggae et jazz groovy, servent autant des textes engagés que des mélodies aux choeurs entêtants [comme leur titre " Mama Jail " présent sur la toile, filmé et enregistré au Studio Latour à Monteton dans le Lot&Garonne]. Au service de cette fusion World Music, les musiciens Stéphane Cocuron à la basse, Patrice Goudin aux saxophones et Johan Paimbault aux percussions.


À la salle MULTICULTURELLE à partir de 21h

Entrée : 15€ sur place, 13€ en prévente (hors frais de location) gratuit pour les moins de 12 ans. Renseignements: 05 53 83 05 02