Beauziac : HUGH COLTMAN, PAUL TIERNAN


Staccato présente


Samedi 23 février
21h00 - Salle des Fêtes
BEAUZIAC





HUGH COLTMAN
Avec un deuxième album aux arrangements de soie, Hugh Coltman s’offre un siège à l’assemblée des magiciens folk de l’époque.
Les Inrocks
Mèche à la Morrissey, corps ado et guitare en bandoulière, Hugh Coltman se présente tel qu’en lui-même, 100% fidèle à la réputation flatteuse qui le précède : cool et gentil, humble et passionné. C’est comme ça que les gens qui le connaissent en parlent. A croire que les gens qui le connaissent, le connaissent bien !
Ce Britannique, devenu plus Parigot qu'un habitant de Belleville, est un authentique amateur de jazz, de rock et de blues. Ancien de The Hoax et de Heez Bus, c'est désormais en solo qu'il se produit avec un premier album personnel, Stories from the Safe House (2008), qui s'annonce déjà comme un classique du jazz-blues. C'est dans une veine entre soul aux yeux bleus et pop anglaise que Hugh Coltman revient en octobre 2012 sur le devant de la scène pour Zero Killed.  Hugh serait crédible en artisan meilleur ouvrier de France (d’Angleterre ?).
S’il était cordonnier, il se trainerait une réputation de sommité en cousu norvégien. Vollaillier, il taquinerait le label rouge. Vitrier, il manierait le double vitrage comme personne. A la manière d’un chirurgien, on rentre dans le lard des morceaux. On les dissèque. Ciseaux. Scalpel. Ecarteur. Dans le ventre de l’album, on trouve un mélange entre un Broadway flamboyant et des mélodies de bastringue à la Tom Waits, entre des titres qui bouger les gambettes et d’autres qui mettent le frisson. On y trouve une sincérité qui arrache les tripes. Une ambiance en clair-osbcur et les prises de son de Marlon Bois (Brigitte, Charlotte Gainsbourg…), qui plongent dans l’intimité de son studio Magnetica.
En écoutant les titres qui défilent de son dernier album, on a le sentiment d’être aux côtés de la fine équipe qui entoure Hugh dans ce capharnaüm où l’âme de la musique prend corps... Raphaël Chassin à la batterie, Thomas Naïm à la guitare, Aurélien Calvel à la basse et Nicolas Leisnard aux claviers.Que des tueurs. Affirmatif !
Les paroles de Hugh parlent de lui. Un peu. De ses potes ou du monde à proximité immédiate. Beaucoup. The mathematician et le deuil d’une amitié. Les chemins qui se séparent. La mort d’une connivence qu’on pensait immortelle. Isolation et la chute en plein délire mystico-trippé de la femme d’un proche. She signs her name sur une amie qui rêve d’écrire et qui n’écrit pas. Ou Peu. Ou juste pour gagner sa croûte. The end of the world et le souvenir d’une soirée bizarre passée entre non-dits et amours de biais… Il pioche des petits bouts de vie et en fait des grandes chansons : Il parle de la grandeur et de la décadence qui attend son heure, tapie dans l’ombre (Carnival), des familles qu’on se choisit (Mice et men au titre inspiré de des souris et des hommes de Steinbeck), des chausse-trapes du quotidien et de la façon dont elles piègent l’amour (Stranded et son ultra-réaliste We lie to each other. The lies of secrets well-kept , de la manière dont les gens se détachent des gens (Underground, New-york…).
www.myspace.com/hughcoltman


PAUL TIERNAN
Celui qui a récemment eu sa chanson How to say goodbye dans le film culte américain pour adolescents Nick and Nora’s Infinite Playlist, qui a joué avec le légendaire Donovan, qui a sorti 6 albums, qui a joué sa fidèle Mandola avec Nick Harper, Robyn Hitchcick, Glen Hansard et Jacques Higelin entre autres, a aussi joué et chanté de sa toujours loyale Mandola sur le dernier album de Morcheeba Blood like Lemonade.
L’année derniere How to say goodbye a fait partie des 30 premières chansons du palmarès d’auteurs-compositeurs sur Itunes au Mexique en Angleterre et en Australie. Entre 2003 et 2005, Paul a joué (mandola/accordion/harmonica) avec Hells Kitchen.
Avant qu’on oublie, il est aussi membre du groupe culte irlandais Interference dont la merveilleuse chanson Gold a figuré dans le film Once, qui a d’ailleurs remporté un Oscar.
Découvert au siècle dernier par Paul MacGuiness, le manager de U2, ce magnifique pop folk singer irlandais vit désormais dans le sud-ouest de la France. Il écrit des chansons douces-amères et est un des joueurs principaux du mouvement folk mélancolique. Il a produit et créé de A à Z ses 6 albums solos, dont le dernier Painkillers… Un véritable artiste solo !



Entrée : 12€ / 10€ / gratuit moins de 12 ans
Rens. et réservation : 05 53 83 05 02 - www.fnac.com