Tonneins : LES OGRES DE BARBACK + CABADZI

Samedi 8 décembre
20h30 - La Manoque
LES OGRES DE BARBACK www.lesogres.com/







Que vont-ils donc nous proposer cette fois-ci ?
La question se doit d'être posée tant les Ogres, fidèles à leur généreuse habitude depuis quinze ans, aiment à remonter sur scène avec un type de spectacle toujours différent.

Après avoir joué tous les quatre dans la rue puis sur tous types de scènes, les Ogres ont fait, au début de ce siècle, l'acquisition de chapiteaux sous lesquels ils se sont promenés là où le vent semblait vouloir les mener, entourés souvent de groupes amis. Ils y ont rencontré des frères d'armes, Les Hurlements d'Léo, avec lesquels ils ont fait un joli bout de chemin (le projet scénique et discographique Un air, deux familles) tant en France que plus largement en Europe. Puis ils se sont encanaillés avec La Fanfare du Belgistan, six Belges fous, durant plus de deux ans. Soucieux de réinvestir la scène seuls mais en l'habillant d'un superbe décor et d'écrans vidéo, ils ont alors monté ce qui allait devenir le plus beau et imposant spectacle qu'ils n'aient jamais proposé (et qu'ils ont, à ce titre, immortalisé sous la forme du double dvd Fin de Chantier... à l'Olympia). Puis, sortis des poids lourds, tour-bus, décor et des multiples contraintes techniques qu'impliquait ce spectacle, les Ogres ont souhaité revenir, entre fin 2008 et début 2010, à quelque chose de plus simple, de plus spontané, qui leur permette de retrouver une forte proximité avec le public. Renouer avec une forme de concert à présenter dans un type de lieux qu'ils n'étaient plus en mesure d'investir depuis des années, en somme. Enfin, après une petite vingtaine de dates au printemps 2010, ils ont quitté la route, pour se reposer, se ressourcer et travailler à un nouvel album pour mars 2011.
De l’album Comment je suis devenu voyageur, est né un imposant spectacle qui démontre la capacité des Ogres à se réinventer : décor amovible, scénographie, mise en scène, numéros de cirque... Le décor permet aux Ogres de transformer leur espace comme ils arrangent leur musique au fil des inspirations, teintée tantôt chanson, tantôt rock, parfois même musique du monde. Les Ogres emmènent le public dans un véritable voyage, une magnifique alchimie qui démontera, une nouvelle fois, qu’il n’est de meilleur moyen pour rencontrer le public et l’embarquer avec soi que de le respecter profondément. Immense !
Fabrique à chansons (sorti album et dvd-bonus 1er octobre 2012) 
Que dire de ce spectacle ? Que, parfois, ce sont peut-être les autres qui en parlent le mieux :
Tout ça pour nous ouvrir les portes de leur Fabrique à chansons. Ce produit de leur imaginaire, fil rouge du spectacle, distille une féérie de conte pour enfants rappelant l’univers d’un Tim Burton et sa drôle de chocolaterie. Tout foisonne là-dedans. Un orgue de Barbarie fait son entrée, le cirque est là avec un majestueux numéro de drap ou un émouvant jeu d’ombres chinoises tout le spectacle vivant se bouscule sur la scène. Les Ogres gavent leur public [...]. Certainement le concert de l’été - La Provence

On découvre une scénographie truffée de trouvailles. Sous les yeux du public défilent autant de tableaux surprenants qui allient technique vidéo et mise en abyme d’images poétiques. Un battement d’ailes et c’est un oiseau géant qui surplombe la scène, l’image des artistes se multiplie jusqu’à saturation. Avec de larges voiles, un funambule se tisse une chrysalide aérienne et se dissimule à l’abri des regards Loin d’être artificiel, loutil vidéo sintègre à lensemble du spectacle sans rompre la générosité et la simplicité caracté
ristiques du groupe - La Marseillaise









On parle d’eux comme des inventeurs incroyables et époustouflants, comme un combo détonnant et improbable qui redessine les frontières du hip-hop, de l’electro et de la chanson. Ils disent d’ailleurs de leur musique que c’est un joyeux bordel qui se fout des codes et des cadres, qui tente de penser avec finesse, poésie, aigreur. Un regard frais et neuf sur ce présent pas toujours évident. C’est un son unique fait de beatbox, de voix et d’instruments classiques (cordes et cuivres) sur un flow d’une liberté sans borne… Inclassable… donc dérangeant.
Découverte Printemps de Bourges 2010 - Chaînon Manquant 2011 - Chantier des Francos 2012 - Lauréat Fair 2013
Le 1er album Digère et recrache (sorti le 27 février), réalisé par Julien Chirol (Feist, Oxmo Puccino, Saul Williams, Micky Green…), de ce groupe nantais fait exploser les barrières musicales. Il fait du bien, autant pour son côté social et engagé que pour sa musique transgenre. Cabadzi, c'est l'avenir de la scène française !
Le quatuor a certainement écouté Manu Chao ou Renaud mais n'en a retenu que le meilleur. Cabadzi, c'est d'abord un message martelé, l'homme est un loup pour l'homme. Des textes engagés, médusés, mais pas blasés, Cabadzi est un chroniqueur du réel.  Un peu slam pour les textes, beaucoup hip-hop pour la rythmique, mais aussi chanson française, le groupe puise son originalité dans la culture du cirque dont deux des membres sont issus. Ce barnum musical qui se fait côtoyer piano, violoncelle, beatbox, trompette, chant et rap inaugure l'avenir de la chanson française, là où les barrières entre les styles explosent. Jonathan Bauer (cuivres, guitare), Victorien Bitaudeau (beatbox), Camille Momper (violoncelle et contrebasse) et Olivier Garnier (slam et l'écriture) compose une musique en forme de joyeux bordel qui se fout des codes et des cadres. Un élan tout simplement jubilatoire. La Session France Info

Entrée : 20 € / 15€









Renseignement et Réservation au 05 53 84 50 88