Caubon Saint Sauveur : ARAT KILO



La Communaté de Communes du Pays du Trec et Gupie

La Commune de Caubon St Sauveur et Staccato présentent


SAMEDI 7 MAI - Salle des Fêtes - 21h00




ARAT KILO


www.myspace/aratkilozik




L’Ethiopie fascine depuis longtemps les mondes de la musique. Bien sûr, on connaît le rastafarisme mystique de Marcus Garvey injectée dans les gènes du reggae jamaïcain.


La musique d’ARAT KILO prend une autre trajectoire (Kilomètre 4, le nom d’un faubourg d’Addis-Abeba), en s’aventurant sur le terrain de l’Ethio-jazz et l’Ethio groove. Oui, ARAT KILO est fasciné par cette période très spéciale de la musique éthiopienne, au point d’en faire le cœur de leur répertoire.


Tout commence en 2008 quand un noyau de jeunes musiciens parisiens des galaxies world et funk se découvrent un amour commun pour cette singulière nébuleuse Ethiopiques, la tranche de vie d'un monde d'une époque très ciblée (1967 / 74) et d'une sorte de capitale excentrée de l'Afrique, Addis Abeba, siège de l'Organisation de l'Unité Africaine. Cette pêche miraculeuse mêlant soul, orient, Afrique noire, jazz, distillée sous forme de collection discographique par Francis Falceto, en a halluciné du monde, d'Elvis Costello à Oliver Stone. Un groove venu de nulle part qui a tôt fait de réunir cinq jeunes musiciens. Ils mettent en commun leurs compétences, recherches, compositions.


Un premier disque, artisanal, en 2009, l’ébauche d’un territoire en friche doublé d’un acte de naissance, des concerts qui resserrent la cohésion du quintet et qui ciblent cette Ethio Jazz french style, volontairement instrumental.


Enfin, voici l’opus qui va les projeter dans la cour des grands, A night in Abyssinia pulsation groovy avec échappées lancinantes, jusqu’aux confins du langoureux, aux reflets cuivrés pas si loin du Blue Note période sixties : le répertoire mêle compositions originales dans l’esprit de cet Ethio Jazz avec reprises de thèmes locaux seventies, notamment de Tiahoun Géssèssé, grande figure du cru. Et trois guests de choc dont deux voix : d’une part le facétieux rappeur canadien Socalled, sorti de son yiddishland, de l’autre une éblouissante ballade chantée en bambara par la Malienne Rokia Traoré qui nous emmène haut dans la stratosphère. Enfin, le vibraphone du vétéran Mulatu Astatqé, père (et mercenaire !) de ce jazz à l’Ethiopienne.


Avec ARAT KILO, on n’est pas dans l’orthodoxie, les garçons n’hésitent pas à flirter avec le reggae et à frayer avec le dub atmosphérique, histoire de dater à 2011 cet album. Ajoutez-y une prise de son et un mixage à la hauteur de leurs ambitions (Big up Benoît Thuault) : nous voilà embarqués avec Camille, Michael, Fabien, Samuel et Arnold pour une... Nuit en Abyssinie. Et plus si affinités. Rémy Kolpa Kopoul - Radio Nova


Rens. & réservation au 05 53 83 05 02


Entrée : 10€ / 8€ adh. /gratuit - de 12 ans