HOMELIFE
duo orchestral – Angleterre
Entre psychédélisme lounge et soul transcendantale, soft rock et exotica de Manchester, les nouvelles folks-songs d’Homelife ont tout pour plaire !
Une décennie d’existence, une demi-douzaine d’albums (dont 2 chez Ninja Tune) et des projets annexes (dont une BO de film), ce collectif mancunien encore sous-estimé de ce côté-ci de la Manche a compté jusqu’à 18 membres et enregistre depuis 1997. Ramené à son noyau originel - les 2 fondateurs Paddy Steer et Tony Burnside -, Homelife enthousiasme avec son nouvel album, Exotic Interlude. Avec toutes sortes d’instruments, d’éléments de percussion, de guitares hawaïennes bricolées ou non, traités et assemblés avec classe et naturel, leur disque est doté d’une sobriété émouvante et d’une maturité évidente.
Folk cabossée, domestique et urbain dont l'âme cosmopolite se manifeste par des injections de jazz, de guitares hawaïennes et de calypso. Le bien nommé Exotic Interlude, est un album au son feutré et intimiste, qui n'a d'autre prétention que de faire passer à son auditeur un agréable et paisible moment, bercé par les ballades rêveuses et les textes poétiques de Tony Burnside, rappelant ici Al Stewart en conférence avec Thelonious Monk (Sunday Streets), là Paul Simon avec King Sunny Adé (Lincoln Square).
Magic - Marc Gourdon /mars 2010
Moins expérimentale et dérapante que par le passé, la musique du collectif - devenu duo - se concentre aujourd’hui sur les organes vitaux : la basse et les percussions. Moins maximale, elle gagne ainsi en sensualité, à la Brian Eno, ce qu’elle laisse filer en effusion, en démonstration. Elle ne perd pourtant rien en luxe, et gagne même en luxure. C’est malin. Comme le titre de l’album le suggère, cet album offre ainsi un très étonnant interlude, un instant de paix et de zen à une ville qui, pour une fois, oublie sa frénésie, sa dureté.
les Inrockuptibles - JD Beauvallet/mars 2010
Entrée: 5 € - Rens.: 05 53 83 05 02 / 05 53 84 96 29