ROUMAGNE : POST IMAGE

La Communauté de Communes du Pays de Lauzun et Staccato
présentent

SAMEDI 15 NOVEMBRE
Salle des Fêtes - 21H00


Ce sextette possède un style et un son. On peut le classer, pour donner des points de repère, parmi les héritiers de Miles Davis électrique ou de Weather Report, mais il faut insister sur sa souplesse rythmique et la finesse de son utilisation des sons électroniques dans un répertoire propre qui n´hésite pas à puiser au fond des musiques extra-occidentales, maghrébines par exemple. Claviers, guitare et machines programmés viennent enrichir subtilement les couleurs mêlées de la trompette et du saxophone de manière à ce que, dans les ensembles, l´auditeur ait le sentiment de n´entendre qu´un instrument doté d´une sonorité singulièrement riche. La basse électrique fournit une assise solide et chantante en même temps, tandis que la batterie sait doser ses accents pour marquer un parcours que ne lasse jamais. Il en résulte une impression de mouvement, intensifiée par des solos (trompette, saxophone, guitare parfois doublée à la voix) nerveux ou lyriques qui y introduisent des contrastes bienvenus: un sentiment de fluidité multicolore qui est la source même du plaisir que fournit Post Image.
2008 - Denis-Constant Martin

Post Image donne l'impulsion. Dans Impulsion, il y a pulse, comme pulsation, ce qui fait le jazz. Ce premier titre donne le la d’un disque équilibré, bien travaillé. Vu à Marciac cet été sur la scène, le groupe bordelais Post Image nous balance son Impulsion en pleine figure. Le jazz, c’est comme les bananes, ça se consomme sur place disait Sartre ; ce disque a cet intérêt qu’il donne envie de sortir voir du jazz. Mais de punch, il n’en manque pas. Presque trop parfait, il ne pêche pas pour autant en fraîcheur : il est revigorant. Des ambiances africanisantes de Rimo et Bamboche au Lemurian avec quelques accents bretons (!), on appréciera le côté french touch mêlé au dynamisme d’un jazz actuel de la scène new-yorkaise. Et tout cela sans prise de tête pour un groupe qui fête ses 20 ans d’existence : c’est du jazz en liberté, sans sectarisme. Au point d’oser reprendre A Love Supreme de Coltrane en l’arrangeant mais sans le dénaturer. Bassiste fretless, saxo, trompettiste, guitariste, piano fender (et sorcier des effets en tous genres), ainsi qu’un batteur musclé, alternent phases de tension et de flottement pour un résultat bluffant. Cet album est la gifle qu’il vous fallait pour vous rappeler que cela fait trop longtemps que vous n’êtes pas sortis voir du jazz en live.
2007 - Steven Jambot

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PAF : 10€ / 8€ adh. / gratuit - de 15 ans